20.03.19 in inspirations
Richard Buckminster Fuller
Parfois une très mauvaise idée peut en faire naître une plus grande...
À 32 ans, Richard Buckminster Fuller envisagea donc un matin d’automne de se suicider en nageant jusqu’à l’épuisement dans le Lac Michigan. Le temps de se mettre à l’eau, il eut une épiphanie en la conviction qu’un individu seul pouvait contribuer à changer le monde et bénéficier à l'humanité tout entière. Né en 1895, l’américain « Bucky » est ainsi devenu architecte, designer, inventeur, écrivain et futuriste. Parmi ses inventions et nombreux brevets à vocation humaniste, on connait celui du dôme géodésique (du mot grec signifiant « diviser la terre »), fruit de son obsession géométrique, de son graal mathématique, du systématisme de sa pensée.
Chaque sphère géodésique est composée d’isocaèdres, des solides en 3 dimensions composés de vingt faces, formant entre eux des rectangles d’or : impératif esthétique indispensable à la méthode Fuller qui fait écho à l’esthétique LE GRAMME.
Celui que certains appellent le « Léonard de Vinci » du XXe siècle a d’ailleurs dit :
« Quand je travaille sur un problème, je ne pense jamais en termes d’esthétique. Mais quand j’ai fini, si ma solution n’est pas belle, je sais qu’elle est fausse ». La forme absolue du premier dôme de Fuller voit le jour en 1949, il supporte son poids sans limite mécanique, le succès commence pour cet inadapté, anticonformiste, expulsé à deux reprises d’Harvard.
En 1954, Fuller commence à collaborer avec l’architecte Shoji Sado, ils conçoivent ensemble le dôme du pavillon USA pour l’Exposition universelle de Montréal, maintenant nommé « La Biosphère ». C’est la consécration. La Biopshère est devenue un musée de l’environnement, un reflet du militantisme écologique professé par Fuller dans ses travaux.
Il crée le concept Dymaxion (néologisme compressant les termes dynamic, maximum et tension) au fil duquel il invente la Dymaxion Car, Dymaxion Bathroom, Dymaxion Sleep, Dymaxion Home, chaque création visant à améliorer le sort de l’humanité, à cohabiter harmonieusement avec les écosystèmes, à tirer parti des forces de la matière et de la forme. La plus connue des expressions de Dymaxion étant certainement la Dymaxion Map : un planisphère divisé en vingt triangles repositionnables qui composent un isocaèdre. L’objet peu conventionnel rétablit pourtant la réalité des masses terrestres corrompues par Mercator autant qu’elle renversa le concept Nord-Sud jugé impropre à l’humanité par Fuller. Faire de plus en plus avec de moins en moins, jusqu’à tout faire avec rien, l’adage du designer visionnaire résonne avec le parti pris de LE GRAMME qui consiste à explorer la forme géométrique pour en tirer une universalité qui fasse sens pour chacun, qui s’adresse à une communauté au sens large par la pureté de ses formes.
Bien que visionnaire, Buckminster ne porta pas pour autant de bracelet ou d’anneau (au delà de son alliance), néanmoins ce grand voyageur était connu pour avoir en permanence pas moins de trois montres aux poignets correspondant respectivement à l’heure du pays dans lequel il se trouvait, celui qu’il avait quitté et l’endroit du monde dans lequel il allait se rendre. Un monde qui compte désormais 300 000 dômes géodésiques.
À 32 ans, Richard Buckminster Fuller envisagea donc un matin d’automne de se suicider en nageant jusqu’à l’épuisement dans le Lac Michigan. Le temps de se mettre à l’eau, il eut une épiphanie en la conviction qu’un individu seul pouvait contribuer à changer le monde et bénéficier à l'humanité tout entière. Né en 1895, l’américain « Bucky » est ainsi devenu architecte, designer, inventeur, écrivain et futuriste. Parmi ses inventions et nombreux brevets à vocation humaniste, on connait celui du dôme géodésique (du mot grec signifiant « diviser la terre »), fruit de son obsession géométrique, de son graal mathématique, du systématisme de sa pensée.
Chaque sphère géodésique est composée d’isocaèdres, des solides en 3 dimensions composés de vingt faces, formant entre eux des rectangles d’or : impératif esthétique indispensable à la méthode Fuller qui fait écho à l’esthétique LE GRAMME.
Celui que certains appellent le « Léonard de Vinci » du XXe siècle a d’ailleurs dit :
« Quand je travaille sur un problème, je ne pense jamais en termes d’esthétique. Mais quand j’ai fini, si ma solution n’est pas belle, je sais qu’elle est fausse ». La forme absolue du premier dôme de Fuller voit le jour en 1949, il supporte son poids sans limite mécanique, le succès commence pour cet inadapté, anticonformiste, expulsé à deux reprises d’Harvard.
En 1954, Fuller commence à collaborer avec l’architecte Shoji Sado, ils conçoivent ensemble le dôme du pavillon USA pour l’Exposition universelle de Montréal, maintenant nommé « La Biosphère ». C’est la consécration. La Biopshère est devenue un musée de l’environnement, un reflet du militantisme écologique professé par Fuller dans ses travaux.
Il crée le concept Dymaxion (néologisme compressant les termes dynamic, maximum et tension) au fil duquel il invente la Dymaxion Car, Dymaxion Bathroom, Dymaxion Sleep, Dymaxion Home, chaque création visant à améliorer le sort de l’humanité, à cohabiter harmonieusement avec les écosystèmes, à tirer parti des forces de la matière et de la forme. La plus connue des expressions de Dymaxion étant certainement la Dymaxion Map : un planisphère divisé en vingt triangles repositionnables qui composent un isocaèdre. L’objet peu conventionnel rétablit pourtant la réalité des masses terrestres corrompues par Mercator autant qu’elle renversa le concept Nord-Sud jugé impropre à l’humanité par Fuller. Faire de plus en plus avec de moins en moins, jusqu’à tout faire avec rien, l’adage du designer visionnaire résonne avec le parti pris de LE GRAMME qui consiste à explorer la forme géométrique pour en tirer une universalité qui fasse sens pour chacun, qui s’adresse à une communauté au sens large par la pureté de ses formes.
Bien que visionnaire, Buckminster ne porta pas pour autant de bracelet ou d’anneau (au delà de son alliance), néanmoins ce grand voyageur était connu pour avoir en permanence pas moins de trois montres aux poignets correspondant respectivement à l’heure du pays dans lequel il se trouvait, celui qu’il avait quitté et l’endroit du monde dans lequel il allait se rendre. Un monde qui compte désormais 300 000 dômes géodésiques.
« Faire de plus en plus avec de moins en moins, jusqu’à tout faire avec rien, l’adage du designer visionnaire résonne avec le parti pris de LE GRAMME »