19.06.23 in ambassadeurs
adam brown
Peux-tu nous raconter comment est né Orlebar Brown ?
Orlebar Brown est né en 2007. L’idée m’est venue en 2005, alors que j’étais en vacances en Inde et que je me suis vu refuser l’entrée au restaurant de mon hôtel pour le déjeuner. C’est parti d’un jeu de mots : je me disais que je ne voulais pas d’un short de bain, mais d’un short avec lequel je puisse me baigner. Il n’y a pas vraiment eu de déclencheur, à part cette fois où je n’ai pas pu entrer au restaurant. L’idée d’origine provient donc du jeu de mots. J’ai fait une étude de marché, qui a surtout consisté à faire du shopping. Rien de scientifique. J’ai ensuite suivi une formation de trois jours sur l’industrie de la mode, puis je me suis lancé. J’ai fabriqué 1 000 shorts que j’ai stockés dans un garde-meubles, et j’ai commencé à les vendre depuis ma chambre d’amis. Il s’agissait d’un modèle décliné dans cinq coloris et quatre longueurs.
Quelles sont tes sources d’inspiration ? Comment décrirais-tu ton processus créatif ?
Beaucoup de personnes expliquent trouver l’inspiration un peu partout, et c’est également mon cas. C’est un processus vraiment étonnant, cela peut se produire quand je lis un magazine le week-end, quand je me promène dans la campagne ou quand je suis en vacances et que je vois quelqu’un entrer dans un restaurant, quand je suis sur une plage spécifique, ou, je ne sais pas, quand je parle à quelqu’un. L’inspiration vient vraiment de n’importe où. Mais pour Orlebar Brown, c’est toujours quelque chose de personnel. Mes références sont principalement des expériences personnelles. En général, elles sont liées à un endroit où je suis allé, à une personne que j’ai rencontrée, à un objet, à un livre que j’ai lu, à des photos que j’ai vues. Mais cela tourne très souvent autour du voyage, dans la mesure où c’est l’ADN de notre marque. C’est souvent un endroit en dehors de Londres, près de l’océan. L’inspiration peut venir quand je lis un livre ou un film qui se passe à cet endroit, ou quand je me promène dans une ville.
Orlebar Brown emploie maintenant plus de 140 personnes. Je suis à l’origine du processus de création. Je lance une idée, un concept pour le début de la saison, qui tourne normalement autour d’un mot, d’un objet ou d’un article, puis nous développons l’idée. L’équipe design intervient, et il faut alors compter 18 mois pour créer la collection, période pendant laquelle nous menons plusieurs évaluations de la gamme en groupe. Tout doit être chiffré, marqué, suivant les étapes habituelles. Mais nous le faisons de façon collaborative. Je lance le processus, mais la réalisation est collective. Tout le monde participe jusqu'au lancement de la collection. Chacun apporte sa contribution, mais ce n’est pas moi qui conçois les produits : nous avons une équipe de designers en charge de créer la collection. Je chapeaute l’ensemble plus que je ne crée.
Cet été, nous fêtons notre 15ème anniversaire, il faudra donc célébrer cette date d’une manière ou d’une autre. Le but n’est pas simplement de dire « On a 15 ans, bon anniversaire ! ». Ce sera l’occasion de se réjouir, d’être positif. Il devra y avoir de la couleur. N’oublions pas qu’à 15 ans, on est encore un adolescent. Qu’est-ce que je faisais quand j’avais 15 ans ? Où étais-je ? Je me souviens qu’à un moment donné, je voyageais en ferry pour visiter des îles grecques avant de rejoindre l’Espagne. Pour moi, c’est l’époque de Wham! et de « Club Tropicana ». Wham! représente mon adolescence, mes 15 ans, mais aussi une façon de célébrer la joie, le bonheur de se retrouver, le dynamisme, la vitalité, le bruit, tout ce qui fait que l’on se sent heureux. C’est un peu cliché, mais l’idée pour nos 15 ans était de revenir à nos racines, là où nous avons commencé, et de prendre un moment pour nous recentrer, réfléchir à notre identité, à ce que nous sommes.
Orlebar Brown est né en 2007. L’idée m’est venue en 2005, alors que j’étais en vacances en Inde et que je me suis vu refuser l’entrée au restaurant de mon hôtel pour le déjeuner. C’est parti d’un jeu de mots : je me disais que je ne voulais pas d’un short de bain, mais d’un short avec lequel je puisse me baigner. Il n’y a pas vraiment eu de déclencheur, à part cette fois où je n’ai pas pu entrer au restaurant. L’idée d’origine provient donc du jeu de mots. J’ai fait une étude de marché, qui a surtout consisté à faire du shopping. Rien de scientifique. J’ai ensuite suivi une formation de trois jours sur l’industrie de la mode, puis je me suis lancé. J’ai fabriqué 1 000 shorts que j’ai stockés dans un garde-meubles, et j’ai commencé à les vendre depuis ma chambre d’amis. Il s’agissait d’un modèle décliné dans cinq coloris et quatre longueurs.
Quelles sont tes sources d’inspiration ? Comment décrirais-tu ton processus créatif ?
Beaucoup de personnes expliquent trouver l’inspiration un peu partout, et c’est également mon cas. C’est un processus vraiment étonnant, cela peut se produire quand je lis un magazine le week-end, quand je me promène dans la campagne ou quand je suis en vacances et que je vois quelqu’un entrer dans un restaurant, quand je suis sur une plage spécifique, ou, je ne sais pas, quand je parle à quelqu’un. L’inspiration vient vraiment de n’importe où. Mais pour Orlebar Brown, c’est toujours quelque chose de personnel. Mes références sont principalement des expériences personnelles. En général, elles sont liées à un endroit où je suis allé, à une personne que j’ai rencontrée, à un objet, à un livre que j’ai lu, à des photos que j’ai vues. Mais cela tourne très souvent autour du voyage, dans la mesure où c’est l’ADN de notre marque. C’est souvent un endroit en dehors de Londres, près de l’océan. L’inspiration peut venir quand je lis un livre ou un film qui se passe à cet endroit, ou quand je me promène dans une ville.
Orlebar Brown emploie maintenant plus de 140 personnes. Je suis à l’origine du processus de création. Je lance une idée, un concept pour le début de la saison, qui tourne normalement autour d’un mot, d’un objet ou d’un article, puis nous développons l’idée. L’équipe design intervient, et il faut alors compter 18 mois pour créer la collection, période pendant laquelle nous menons plusieurs évaluations de la gamme en groupe. Tout doit être chiffré, marqué, suivant les étapes habituelles. Mais nous le faisons de façon collaborative. Je lance le processus, mais la réalisation est collective. Tout le monde participe jusqu'au lancement de la collection. Chacun apporte sa contribution, mais ce n’est pas moi qui conçois les produits : nous avons une équipe de designers en charge de créer la collection. Je chapeaute l’ensemble plus que je ne crée.
Cet été, nous fêtons notre 15ème anniversaire, il faudra donc célébrer cette date d’une manière ou d’une autre. Le but n’est pas simplement de dire « On a 15 ans, bon anniversaire ! ». Ce sera l’occasion de se réjouir, d’être positif. Il devra y avoir de la couleur. N’oublions pas qu’à 15 ans, on est encore un adolescent. Qu’est-ce que je faisais quand j’avais 15 ans ? Où étais-je ? Je me souviens qu’à un moment donné, je voyageais en ferry pour visiter des îles grecques avant de rejoindre l’Espagne. Pour moi, c’est l’époque de Wham! et de « Club Tropicana ». Wham! représente mon adolescence, mes 15 ans, mais aussi une façon de célébrer la joie, le bonheur de se retrouver, le dynamisme, la vitalité, le bruit, tout ce qui fait que l’on se sent heureux. C’est un peu cliché, mais l’idée pour nos 15 ans était de revenir à nos racines, là où nous avons commencé, et de prendre un moment pour nous recentrer, réfléchir à notre identité, à ce que nous sommes.
« l’idée pour nos 15 ans était de revenir à nos racines, là où nous avons commencé, et de prendre un moment pour nous recentrer, réfléchir à notre identité, à ce que nous sommes. »
Quelles sont les personnes qui constituent des références pour toi dans ton métier ?
Oh, mon Dieu, comme mon thérapeute vous le dira, tout le monde sauf moi ! Sur le plan créatif, le point de départ de la marque provient très souvent de photos de famille, qu’il s’agisse de la base d’un tissu ou de ce que ma famille faisait à un moment donné de sa vie : les voyages, les endroits qu’elle visitait. Je m’y réfère souvent. En fait, je m’inspire de toutes les personnes persévérantes. Il est très facile de tuer une idée, mais il n’est pas non plus très compliqué de lancer quelque chose. La plupart des personnes peuvent lancer un projet, mais conserver l’élan de départ est plus complexe. Je trouve inspirantes toutes les personnes qui atteignent les 20, 25, 30 ans d’expérience. Celles qui sont restées aux côtés de la marque et ont fait bouger les choses. Celles dont la marque a conservé son identité, son essence, son esprit, sa personnalité, ce qu’elle est censée être. Je ne citerai pas de nom, mais je pense à certaines personnes qui ont lancé des marques, qui les ont maintenues à flot et qui sont parvenues à conserver ce qui les rendait spéciales au tout début. Ces personnes m’inspirent. Mes photos de famille, des vieilles photos, des images d’archive… J’aime aussi trouver des cartes postales.
As-tu une matière de prédilection, et si oui, comment l’abordes-tu ?
Ma matière favorite est le tissu éponge, qui me rappelle mon grand-père. J’ai des photos de lui quand il habitait à Hong Kong. Tous les week-ends, ils allaient en bateau ou à la plage, et il portait toujours un polo en tissu éponge. Pour moi, ce tissu est romantique. Il est évocateur. Il est idéal pour la plage. On peut le sécher, transpirer dedans, le mouiller. Il ne tient pas trop chaud. Ce n’est pas une matière chaude, et il se colore très bien. On peut le teindre dans de belles nuances foncées et dans des pastels très doux. Pour moi, pour Orlebar Brown, c’est le tissu le plus évocateur.
Ton plus gros challenge réalisé ou à réaliser ?
Mon plus grand challenge réalisé… Le fait qu’Orlebar Brown soit toujours fidèle à son essence. C’est cliché, mais c’est le fait d’essayer de mesurer et de conserver l’ADN et l’essence de quelque chose est extrêmement difficile. Ce qui me rend le plus fier, c’est que nous nous améliorons continuellement. Je pense que le produit s’améliore. Que notre storytelling s’améliore. Que la façon dont nous communiquons et parlons des vacances s’améliore. Ma plus grande crainte a toujours été de voir notre esprit se diluer, de devoir faire des compromis au fur et à mesure du développement de la marque. Nous ne serions alors plus en mesure de faire les choses aussi bien. Ce n’est pas forcément une réalisation, mais c’est ce dont je suis le plus fier.
Et si tu n’avais pas fondé OB, quel métier aurais-tu aimé faire ?
J’avais 40 ans quand j’ai fondé Orlebar Brown. Avant cela, je faisais partie de ces personnes qui ne savent pas ce qu’elles veulent faire de leur vie. J’ai travaillé dans le secteur caritatif pendant une dizaine d’années. J’ai travaillé dans le domaine du SIDA, dans des prisons ou pour des organisations caritatives tournées vers les enfants. On m’a alors proposé un bon job, mais ça ne m’intéressait pas. Je suis donc retourné à l’université, j’ai étudié la photographie et j’ai travaillé comme photographe pendant six ans, mais j’étais nul. À 40 ans, je me suis donc retrouvé sans véritable carrière. Je ne savais pas ce que je voulais. Je n’avais pas une vie désagréable, mais je n’avais pas de carrière. Je ne savais pas ce que je voulais faire. Je n’arrivais pas à trouver ce qui me plaisait. J’ai eu beaucoup de chance de trouver Orlebar Brown, car je ne sais vraiment pas si j’aurais pu être agent immobilier. Je pourrais éventuellement travailler dans le marketing.
Oh, mon Dieu, comme mon thérapeute vous le dira, tout le monde sauf moi ! Sur le plan créatif, le point de départ de la marque provient très souvent de photos de famille, qu’il s’agisse de la base d’un tissu ou de ce que ma famille faisait à un moment donné de sa vie : les voyages, les endroits qu’elle visitait. Je m’y réfère souvent. En fait, je m’inspire de toutes les personnes persévérantes. Il est très facile de tuer une idée, mais il n’est pas non plus très compliqué de lancer quelque chose. La plupart des personnes peuvent lancer un projet, mais conserver l’élan de départ est plus complexe. Je trouve inspirantes toutes les personnes qui atteignent les 20, 25, 30 ans d’expérience. Celles qui sont restées aux côtés de la marque et ont fait bouger les choses. Celles dont la marque a conservé son identité, son essence, son esprit, sa personnalité, ce qu’elle est censée être. Je ne citerai pas de nom, mais je pense à certaines personnes qui ont lancé des marques, qui les ont maintenues à flot et qui sont parvenues à conserver ce qui les rendait spéciales au tout début. Ces personnes m’inspirent. Mes photos de famille, des vieilles photos, des images d’archive… J’aime aussi trouver des cartes postales.
As-tu une matière de prédilection, et si oui, comment l’abordes-tu ?
Ma matière favorite est le tissu éponge, qui me rappelle mon grand-père. J’ai des photos de lui quand il habitait à Hong Kong. Tous les week-ends, ils allaient en bateau ou à la plage, et il portait toujours un polo en tissu éponge. Pour moi, ce tissu est romantique. Il est évocateur. Il est idéal pour la plage. On peut le sécher, transpirer dedans, le mouiller. Il ne tient pas trop chaud. Ce n’est pas une matière chaude, et il se colore très bien. On peut le teindre dans de belles nuances foncées et dans des pastels très doux. Pour moi, pour Orlebar Brown, c’est le tissu le plus évocateur.
Ton plus gros challenge réalisé ou à réaliser ?
Mon plus grand challenge réalisé… Le fait qu’Orlebar Brown soit toujours fidèle à son essence. C’est cliché, mais c’est le fait d’essayer de mesurer et de conserver l’ADN et l’essence de quelque chose est extrêmement difficile. Ce qui me rend le plus fier, c’est que nous nous améliorons continuellement. Je pense que le produit s’améliore. Que notre storytelling s’améliore. Que la façon dont nous communiquons et parlons des vacances s’améliore. Ma plus grande crainte a toujours été de voir notre esprit se diluer, de devoir faire des compromis au fur et à mesure du développement de la marque. Nous ne serions alors plus en mesure de faire les choses aussi bien. Ce n’est pas forcément une réalisation, mais c’est ce dont je suis le plus fier.
Et si tu n’avais pas fondé OB, quel métier aurais-tu aimé faire ?
J’avais 40 ans quand j’ai fondé Orlebar Brown. Avant cela, je faisais partie de ces personnes qui ne savent pas ce qu’elles veulent faire de leur vie. J’ai travaillé dans le secteur caritatif pendant une dizaine d’années. J’ai travaillé dans le domaine du SIDA, dans des prisons ou pour des organisations caritatives tournées vers les enfants. On m’a alors proposé un bon job, mais ça ne m’intéressait pas. Je suis donc retourné à l’université, j’ai étudié la photographie et j’ai travaillé comme photographe pendant six ans, mais j’étais nul. À 40 ans, je me suis donc retrouvé sans véritable carrière. Je ne savais pas ce que je voulais. Je n’avais pas une vie désagréable, mais je n’avais pas de carrière. Je ne savais pas ce que je voulais faire. Je n’arrivais pas à trouver ce qui me plaisait. J’ai eu beaucoup de chance de trouver Orlebar Brown, car je ne sais vraiment pas si j’aurais pu être agent immobilier. Je pourrais éventuellement travailler dans le marketing.
« le point de départ de la marque provient très souvent de photos de famille, qu’il s’agisse de la base d’un tissu ou de ce que ma famille faisait à un moment donné de sa vie : les voyages, les endroits qu’elle visitait. Je m’y réfère souvent. »
Un endroit de prédilection où l’on peut te trouver habituellement ? Un endroit qui te ressemble ?
En ce moment, c’est le sud-ouest de l’Angleterre, plus exactement les Cornouailles, le bout pointu en bas à gauche sur la carte. J’avais l’habitude d’y aller enfant. Ma grand-mère m’y emmenait quatre semaines en été et quatre semaines à Pâques. Les vagues s’y brisent sur de grands rochers, c’est un endroit très venteux, idéal pour surfer. Rien à voir avec la Méditerranée. Ce n’est pas calme, ce n’est pas aussi bruyant, lumineux et exposé au vent. J’y habite une partie du temps, et j’adore cette région. J’aime simplement aller tous les jours sur ces grandes plages et regarder les vagues déferler, avec les chiens. C’est mon petit paradis.
As-tu un objet fétiche ? Combien pèse-t-il ?
Oui, une barre de chocolat noir. Je mange du chocolat tous les jours.
Qu’est-ce qui t’a plu dans l’idée d’une collaboration avec Le Gramme ?
Nous cherchons constamment de nouvelles choses. Nous avons commencé avec les shorts, puis nous avons créé des t-shirts et des polos. J’aime voir comment Orlebar Brown peut devenir un accessoire tout en gardant son style. Les bijoux pour hommes sont quelque chose de magnifique. Cela m’a toujours intéressé. Ce que j’aime, c’est que, surtout lorsque je pars en vacances, j’ai tendance à porter des bracelets, bangles ou autres. Il y a une forme de pureté, d’essence et d’esprit dans tout ce que fait Le Gramme, qui n’est pas sans rappeler Orlebar Brown. Votre histoire est très proche de la nôtre. L’ADN et les valeurs de la marque doivent correspondre. Elles peuvent s’interpréter de manière complètement différente, mais je pense qu’il est important de trouver deux marques qui donnent l’impression de puiser leurs racines au même endroit. Voilà ce qui me plaît dans cette collaboration.
Qu’est-ce que les créations Le Gramme t’inspirent ?
Quand je pense à Orlebar Brown, les mots qui me viennent à l’esprit sont : soleil, voyages, bonheur et bons moments. Quand je vois les bracelets Le Gramme que nous avons créés ensemble, je sens qu’ils apportent du soleil, de la joie, et qu'ils donnent envie de voyager et de vivre des bons moments.
Si Le Gramme était un vêtement, lequel serait-il ?
Un polo bleu marine en tissu éponge, dont le nom est Terry.
Comment porter votre bracelet Orlebar Brown x Le Gramme ?
Cela n’a pas d’importance. Je n’y pense même pas, je pense à la beauté des choses : trouver la bonne montre, le bon bracelet, la bonne pièce. Vous ne devriez pas y penser. Qu’il s’agisse de bleu marine ou de bleu marine et du rouge, il y a des moments où l’on apprécie la couleur. Où votre bleu marine va avec tout. Pour moi, c’est un plaisir. Je suis, par nature, un peu paresseux. Je ne veux pas y penser, je suis juste très content de porter tout ce qui se trouve près de mon lit. Il suffit de l’enfiler, de mettre votre montre, et c’est parti.
En ce moment, c’est le sud-ouest de l’Angleterre, plus exactement les Cornouailles, le bout pointu en bas à gauche sur la carte. J’avais l’habitude d’y aller enfant. Ma grand-mère m’y emmenait quatre semaines en été et quatre semaines à Pâques. Les vagues s’y brisent sur de grands rochers, c’est un endroit très venteux, idéal pour surfer. Rien à voir avec la Méditerranée. Ce n’est pas calme, ce n’est pas aussi bruyant, lumineux et exposé au vent. J’y habite une partie du temps, et j’adore cette région. J’aime simplement aller tous les jours sur ces grandes plages et regarder les vagues déferler, avec les chiens. C’est mon petit paradis.
As-tu un objet fétiche ? Combien pèse-t-il ?
Oui, une barre de chocolat noir. Je mange du chocolat tous les jours.
Qu’est-ce qui t’a plu dans l’idée d’une collaboration avec Le Gramme ?
Nous cherchons constamment de nouvelles choses. Nous avons commencé avec les shorts, puis nous avons créé des t-shirts et des polos. J’aime voir comment Orlebar Brown peut devenir un accessoire tout en gardant son style. Les bijoux pour hommes sont quelque chose de magnifique. Cela m’a toujours intéressé. Ce que j’aime, c’est que, surtout lorsque je pars en vacances, j’ai tendance à porter des bracelets, bangles ou autres. Il y a une forme de pureté, d’essence et d’esprit dans tout ce que fait Le Gramme, qui n’est pas sans rappeler Orlebar Brown. Votre histoire est très proche de la nôtre. L’ADN et les valeurs de la marque doivent correspondre. Elles peuvent s’interpréter de manière complètement différente, mais je pense qu’il est important de trouver deux marques qui donnent l’impression de puiser leurs racines au même endroit. Voilà ce qui me plaît dans cette collaboration.
Qu’est-ce que les créations Le Gramme t’inspirent ?
Quand je pense à Orlebar Brown, les mots qui me viennent à l’esprit sont : soleil, voyages, bonheur et bons moments. Quand je vois les bracelets Le Gramme que nous avons créés ensemble, je sens qu’ils apportent du soleil, de la joie, et qu'ils donnent envie de voyager et de vivre des bons moments.
Si Le Gramme était un vêtement, lequel serait-il ?
Un polo bleu marine en tissu éponge, dont le nom est Terry.
Comment porter votre bracelet Orlebar Brown x Le Gramme ?
Cela n’a pas d’importance. Je n’y pense même pas, je pense à la beauté des choses : trouver la bonne montre, le bon bracelet, la bonne pièce. Vous ne devriez pas y penser. Qu’il s’agisse de bleu marine ou de bleu marine et du rouge, il y a des moments où l’on apprécie la couleur. Où votre bleu marine va avec tout. Pour moi, c’est un plaisir. Je suis, par nature, un peu paresseux. Je ne veux pas y penser, je suis juste très content de porter tout ce qui se trouve près de mon lit. Il suffit de l’enfiler, de mettre votre montre, et c’est parti.
« Quand je vois les bracelets Le Gramme que nous avons créés ensemble, je sens qu’ils apportent du soleil, de la joie, et qu'ils donnent envie de voyager et de vivre des bons moments. »